En janvier chaque année, la fête de Pongal marque le début du voyage du soleil vers le nord pendant six mois, une période considérée comme auspicieuse. La fête dure quatre jours : on nettoie sa maison et on jette ses vieux vêtements, on rend visite à ses voisins et sa famille puis le troisième jour on honore les vaches et les buffles, car la légende dit que le bétail accepta d’aider l’homme à labourer les champs, à la seule condition d’être fêté une fois par an. Le quatrième jour est dédié au Dieu du Soleil qui fournit l’énergie nécessaire pour l’agriculture.
Durant cette période, les gens consomment de la canne à sucre et décorent leur maison avec des kolams.
Un kolam est un motif d’inspiration géométrique tracé avec de la poudre de riz à l’entrée des maisons chaque matin en guise de bienvenue et pour porter chance. De nature éphémère, les kolams sont dessinés à main levée en laissant la poudre s’écouler entre les doigts selon une technique qui se transmet de génération en génération.
Comme chaque année, un concours de kolams était organisé au centre Shanti.
Les enfants sont répartis en trois groupes d’âge et un « jury » d’adultes (généralement des donateurs et des sympathisants, indiens ou européens) évalue leurs créations en notant plusieurs critères (symétrie, couleurs, créativité, etc.). Les trois meilleurs de chaque catégorie gagnent un petit cadeau.